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vincent au pays continent

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19 mars 2014

pictures #2 (décembre-février)

Petite sélection de photos prises ce derniers mois entre Cairns, Sydney et Melbourne.

 

MelbourneP1010327

 

P1000964  P1000974 Habitants du camping au Murramang national park (sud-est)

 

P1000948 Opposum gourmand

P1000870 Lézard bizarre

P1000854  Whaou

P1000814

P1000811 Comment se nomme cet oiseau?

IMG_20140219_163334 12 apôtres (mais en fait il n'en reste que 6 ou 7)

IMG_20140209_154746  Soleil caché par la fumée d'incendie

IMG_20131209_120839  Cueillette de citrouilles bleues

IMG_20131208_131348 cueillette de citrons verts

IMG_20131201_102332 Magnetic island

IMG_1949  Gundagai ( pas très loin de Canberra)

IMG_1903 Cours de surf à Torquay

IMG_1863   Lord ard gorge, great ocean road

IMG_1859 pareil mais vu de l'autre côté

IMG_1818 encore pareil, mais vu du dessus

IMG_1806 12 apôtres de l'autre côté

IMG_1793  Poisson échoué rigolo

IMG_1761  great ocean road, à côté d'Appollo bay

IMG_1745  petit salon privé avec vue sur la mer

IMG_1735

IMG_1726 great ocean road

IMG_1706  melbourne

IMG_1698 centre commercial de Melbourne

IMG_1682 Melbourne toujours

IMG_1679  un wombat!

IMG_1676 wilson promontory national park

IMG_1653 coin coin (pour l'anecdote, j'ai appris par mon colloq' que le son du canard n'est pas répercuté lorsqu'il y'a de l'écho! n'en dormant plus depuis des jours, j'offre un souvenir d'australie à celui qui me donne l'explication scientifique)

IMG_1611 Rivière à Narooma

IMG_1595  Murramang national park

IMG_1588 Varan

IMG_1573 

IMG_1566 toujours regarder où l'on s'asseoit dans les grottes des plages

IMG_1523 Kangourou qui a faim

IMG_1494  Vers le royal national park

IMG_1397  champ dans les terres, au sud du queensland

IMG_1390  route perdue dans le centre queensland

IMG_1386 montagne perdue dans le centre queensland

IMG_1375 champ perdu dans le centre queensland

IMG_1354 crapaud buffle

IMG_1334 parc national vers Mareeba (nord)

IMG_1300  paysages vers Cairns

IMG_1293  piscine naturelle (sans crocodiles)

IMG_1289 la plus petite grenouille du monde

IMG_1277 la plus grosse mante religieuse du monde

IMG_1265 vers Innisfail (region de la canne à sucre et de la banane)

IMG_1261 pareil

IMG_1247 Cardwell (nord queensland)

IMG_1236 champignon chelou

IMG_1222  route inondée (qui à failli nous causer une panne de van)

IMG_1218 lever de soleil à townsville

IMG_1192 kangourous de poche

IMG_1165  Yeppoon

IMG_0703 tenue de camouflage city move

IMG_1356 les australiens sont d'étranges collectionneurs

P1010324 Melbourne

P1010316 Pareil

P1010296 manchot pygmée à Phillip island (les plus petits du monde)

P1010280  Venus bay

P1010229 mouette qui fait peur et qui perce les crabes et arrache leur pattes sans pitié (pour le nom je n'en sais rien)

P1010219 Wilson promontory national park

P1010200 Pareil

P1010170 Koala femelle en colère car le mâle lui à piqué sa place à Raymond Island

P1010166 Koala mâle qui essaye de récupérer sa place mais qui va finir par se faire taper dessus par la femelle, toujours à raymond Island

P1010133

P1010115  Echnidé

P1010114

P1010086 Opposum

P1010083

P1010077Land art et luminosité étrange (photo non retouchée)

P1010053

 

P1000977

P1010353 opposum à Melbourne

P1000992 surf à Narooma

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25 février 2014

back in ACT

 G'day mates ! How y'a doing ?

 2 mois pile poil se sont écoulés depuis mon premier passage à l'ACT (australian capital territory), soit depuis nôel. Il était temps pour moi de donner 2 ou 3 nouvelles.

 Un mois et demi à travailler dans le déménagement à Canberra, puis 1 mois de pérégrinations roadtripistiques.

 Commençons par ce premier ; un travail assez difficile physiquement mais qui change beaucoup des métiers précédents puisque la routine n'était pas de rigueur, et que chaque déménagement apportait son lot de surprise, de souffrance ou de belles rencontres. Le principe est le suivant : un conducteur (nommé ici « driver ») et en général un « offsider » (moi) forment une équipe que nous appelleront camion. Un deuxième offsider peut être appelé lorsque le déménagement le nécessite pour porter quelque chose de particulièrement lourd (pianos). Le driver gère son camion, possède l'équivalent d'une franchise (il crée une société) gère ses clients comme il le souhaite, mais c'est la société qui gère l'ensemble des camions dans les grandes villes d'Australie qui reçoit les demandes quotidiennes de déménagements et qui les répartis aux drivers (et qui au passage prend une marge financière non négligeable). Les offsiders ne sont pas déclarés, et la paye est à la minute. Pour le driver la paye est aussi à la minute, mais il doit payer l'essence, la location du camion, les vêtements des employés, les sangles, les couvertures et bien entendus les meubles ou objets cassés lorsque le client porte plainte, ce qui arrive parfois mais n'arriva pas à notre équipe. Lorsque je travaillais nous étions à 2 camions, parfois 3 pour toute la ville, ce qui impliquait pas mal de travail. Une journée attaquait à 7h30, et on pouvait avoir avoir jusqu'à 4 déménagements dans la journée, sachant qu'il fallait en finir un avant de savoir si un suivant était demandé. Donc si le premier de la journée était long (4 ou 5h), on savait déjà que la journée allait être difficile et pouvait finir tard (21h ou plus). En fait les 2 premiers sont les plus durs mentalement , puis on se met en mode « robot » sur les autres, et l'on porte les cartons ou meubles sans trop réfléchir ni se rendre compte que certaines armoires sont assez lourdes. Parfois les clients sont prêts et organisés, il n'y a qu'à prendre les cartons et les meubles (souvent les asiatiques, qui nous aident même à porter les choses pour gagner du temps et payer moins), d'autres fois rien n'est prêt, tout est très sale, poussiéreux et en bazar dans la maison, et les clients nous regardent porter les meubles assis sur une chaise (souvent les indiens, avec leurs lits king size et leurs canapés en cuir de 8m de long).

 

Durant cette période nous aurons eu un peu de tout : de la maison d'un riche australien ou il était possible de se perdre tellement elle était immense, au simple canapé à transporter d'un endroit à l'autre, en passant par des clients qui déménage dans la même résidence mais avec 200 m de marche et des étages entre les 2.Les plus éprouvants resteront les appartements situés au 4ieme étage où il faut monter ou descendre des frigos américains, de clics-clacs qui ne passent pas les portes, des barbecues (car ils en ont tous ici) de 100kgs pleins de graisse qui glissent des doigts, etc...

 

Cette expérience m'a permis de rencontrer beaucoup de gens de tous les horizons de tous les âges, tantôt aimables et compatissants (notamment lorsqu'il faisait 40 degrés) tantôt assez radins et nous pressants pour gagner de l'argent, et m'a surtout permis de me rendre compte que les australiens changent tous le temps de maison parfois dans la même rue, parfois 2 fois par ans, et sont fidèles à leur société d'hyper consommation à l'Américaine.

 

Bref, si vous avez un déménagement à faire, bien que je ne sois pas non plus un expert, demandez moi : je ne porterais rien mais vous dirais comment faire !

 

 

 

Après ce dur labeur, et être resté dans notre collocation de 5 à faire des barbecues un jour sur 2 (dont un avec une intervention des pompiers, car il était interdit d'en faire avec du vrai feu), j'ai quitté la capitale australienne pour Sydney (trois heures de route), récupérer une jolie toulousaine venue en vacances 3 semaines et profiter du climat local. Nous ferons plus de 1500km, de Sydney à Melbourne, en longeant la côte, et en dormant la plupart du temps dans la voiture, équipée telle un van de backpackers, mais permettant d'aller partout ou presque. Nous auront eu un peu tous les temps, du beau soleil qui te donne un coup de soleil en une heure ,à la petite pluie qui te réveille la nuit dans la tente car elle n'a qu'une épaisseur et n'est pas prévue pour la pluie. Ceci dit il n'aura plu que 2 jours au total, et par intermittence. Plages à l'eau bleue turquoise et sable blanc, parcs nationaux où les kangourous, varans, opposums, loriquets et parfois wombats cohabitent avec les campeurs, paysages changeant régulièrement avec tantôt des plages, tantôt des montagnes, tantôt des rivières et tantôt de plages à nouveau. Nous visiterons Sydney une journée, et Melbourne en 2 jours, nous auront eu 4 jours de grisaille à cause d'incendies assez importants survenus à une centaine de km au nord qui envoyèrent suffisamment de fumée pour voiler le ciel du sud de l’État du Victoria (dont la capitale est Melbourne, pour votre gouvernante).

 

Ce périple se sera bien déroulé, avec une jeep solide qui aura tenue le coup malgré quelques défaillances techniques (un réservoir de liquide de refroidissement qui se vide en deux heures, une direction qui se met à faire trembler toute la voiture au moindre choc sur l'autoroute et un bruit d'avion à 80km/h que l'on pensait venir du moteur et qui nous suivra partout jusqu'au dernier jour où je m'apercevrais que c'était la sangle qui tenait le pneu du toit qui en était la cause).

 

Une fois Alice déposée à Melbourne pour rentrer dans le sud de la France (via Perth, Dubaï et Paris), je me retrouve tout seul dans cette grande ville, et je décide donc de me faire une semaine de plus de vacances, en partant au Sud de Melbourne faire la great ocean road, route connue dans le monde entier pour ses plages, ses rochers, ses virages et ses falaises magnifiques. Un passage à Torquay et bells beach (capitale du surf et lieu de tournage du fameux film « point break » que je n'ai jamais vu) où les vagues furent aussi hautes que Robert Wadlow, une halte à Apollo bay avec son sable blanc et ses eaux turquoises (décidément y 'a beaucoup de belles plages ici) et aux 12 apôtres, lieu hautement touristique et surfréquenté, qui n'en reste pas moins grandiose malgré les cars entiers d'asiatiques et les hélicoptères pour touristes tournant sans répit. Après cette petite escapade, je reprend la route pour retourner à Canberra (1000km) afin de retrouver un travail car les sous gagnés auparavant ont été presque dilapidés, et ma voiture demande trop de réparations et consomme trop d'essence, donc devra être revendue (snif).

 

A l'heure où j'écris, cela fait trois jours que j'y suis , je commence à poster des annonces et à chercher du travail, sachant que je ferais à nouveau quelques déménagements en tant que troisième personne. Je n'ai toujours pas vendu la voiture car j'y dors dedans (plus de place dans la maison pour moi), j'ai retrouvé 2 anciens colocataires qui sont restés là et ai rencontré 4 nouvelles personnes. Une nouvelle petite aventure commence pour moi, je ne sais pas ce que je ferais dans les semaines à venir sauf quelques déménagements, je sais juste pour après que je partirais à l'ouest direction perth, afin de pouvoir effectuer ce que je désirais à la base ; faire presque tout le tour de ce pays-continent.

 

Nous aurons internet bientôt, je posterais donc des photos (tout un tas) afin que vous visualisiez un peu ce qu'est ma vie ici, afin de vous rendre un peu jaloux également, et afin de continuer le quizz « faune d’Australie ».

 

Bravo à ceux qui ont tout lu, et un bonjour d'ici. Il fait toujours aussi beau et chaud, et ça fait plaisir.

 

 

 

See ya!

 

25 décembre 2013

Ca déménage à Canberra

Chinoiseries: suite et fin.

Après avoir travailllé 4 jours dans les citrons, y laissant mes avants bras et nos amis chinois, nous travaillâmes 3 jours dans les citrouilles. Conditions difficiles: marcher pendant 6h en plein soleil dans des herbes sauvages de 1m50 pour dénicher des citrouilles bio bleues cachées, les découper et les mettre de côté, puis courir devant le tracteur pour les lancer dans la benne. Rentrer pour manger des noodles pendant 30 minutes et "packer" les "pumpkins", cad les nettoyer, trier et mettre dans les cartons de 500kg pour qu'elles soient livrées aux 4 coins du pays. Le tout avec un fermier peu aimable qui nous demande tous le temps d'aller plus vite alors que lui n'avance pas et nous qui sommes déjà à fond. 10 tonnes cueilies à 3, un nouveau job dans les mangues proposé, pour un minimum de 3 semaines que nous refusons car nous souhaitons voir des horizons nouveaux. Il faudra néamoins  attendre une semaine à ne rien faire (ca fait long, mais du bien) pour recevoir notre argent. Nous patientons donc une semaine, nous n'avons pas nos sous et devons partir en urgence à Canberra car les amis de mon covoitureur et compagnon de voyage nous attendent pour un nouveau travail. Nous recevrons nos sous une semaine après.

De Mareeba à Canberra, il n'y a qu'un pas, un pas de 2600km, que nous effectuerons en 3 jours.

Une poignée d'ouverture des vitres passée par la fenètre, récupérée puis cassée, un tee shirt passé également par la fenêtre mais pas récupéré, une vis de carburateur qui nous fait avancer tout seul à 110 tel un régulateur de vitesse qui n'en est pas un, un retroviseur qui se rabat à chaque fois que l'on croise un camion, un contrôle de la police car le conducteur avait le bras à l'exterieur de la voiture (oui, c'est interdit dans le queensland), une centaine de kangourous morts sur le bord de la route, et des paysages magnifiques changeants tous le temps. Des lignes droites de 50 km dans le désert, sous plus de 35 degrés, parfois 3h de route entre 2 villages, et des camions trains (3 ou 4 remorques) énormes qui roulent à 110 alors que nous sommes à 80. Une journée avec 17h de conduite, et un van à l'agonie arrivé à Canberra. Bref nous y sommes.

Me voilà donc maintenant en collocation avec 5 francais, 4 travaillant dans le déménagement , et un cuisinier. Première journée de travail: 3 déménagements à 2, dont un piano de 250 kg. Moi qui me plaignait quand je faisais de la cueillette, je vais pouvoir me rendre compte de ce qu'est un travail dur. La grosse différence, c'est que chaque démégement apporte son lot de surprise et de découvertes, son lot d'apprentissage de remplissage methodique du camion (en mode Tetris) et de souffrances musculaires et articulaires. Chacun étant différent, il est possible de finir la journée à 18h, comme à 22h, selon la quantité de meubles, cartons et autres bibelots à déménager, et le mental suis beaucoup plus que dans la ceuillette surtout qu'un vrai lit et une maison m'attendent en fin de journée.

Canberra est une ville assez particulière, construite dans les années 10, dont les plans ont été concus avant même sa construction. Taille: 8 fois Paris, nombre d'habitants: 10 fois moins, nombre de quartiers: 7, nombre de sous-quartiers 131, chacun ayant son petit centre commercial, ses commerces et son école. D'autres sont en construction, et si la ville paraît assez morte comparée à Sydney ou Brisbane, elle est très agréable à vivre par son climat, et son environnement, car d'un quartier à l'autre il y a des collines, des prairies, des lacs et des kangourous. La voiture est indispensable, mais pas le temps de l'utiliser car les journées sont chargées, et le camion de déménagement aussi.

Bref Canberra c'est bien pour travailler, moins pour s'amuser.

A l'heure où j'écris avec mes articulations de doigts endoloris, c'est Noèl, et nous récupérons doucement de notre repas reveilllon concocté par notre cuisinier attitré, qui aurait fait les mêmes plats dans un restaurant Australien, qu'il aurait pu faire fortune. La french touch ayant pris le dessus, nous mangeâmes des ficelles picardes (crèpes roulées au saumon, sauce champignon, et condiments de saison), du filet de kangourous (seul plat Australian touch, avec sa sauce aïoli, ses haricots, choux fleurs gratinés et pommes de terres braisées), ses fromages et son vin ( francais pour ces premiers, Néo- zélandais pour le second, très honéreux, mais telllement bon de se chauviniser gustativement ...), et en guise de dessert un énorme tiramisu, qui nous a tous fait reprendre les kgs perdus dernièrement.

Premier noêl au soleil, dernier barbecue de l'année (ou presque), et un cadeau auto-offert tombé du ciel, une automobile. Je roulerais désormais en 4WD, voiture adaptée au sol australien, qui me permettra de sortir des sentiers battus, de dormir dedans, et de passer des heures à comprendre comment les options de ce Jeep grand cherokee (qui les a toutes) fonctionnent. Pour le mot 4WD, les anglophiles trouveront. Pour les autres, demandez à un anglophile qui trouvera.

Prochaine étape: 3700km en peu de temps pour rallier l'ACT ( australian capital territory, nom pour désigner Canberra) à Perth, situé de l'autre côté. En attendant, continuons les déménagements, mettons de côté l'argent, amusons nous gaiement avant (et après) le nouvel an, et pour le prochain road trip fin janvier: vivement!

Merry christmas to you, all the best for new years eve et une grosse pensée de l'autre bout du monde.

La suite dans un prochain épisode! See ya mates!

 

ps: mon adresse c'est 4 Ambara place, Aranda 2614 ACT, n'hésitez pas à m'envoyer une petite carte je vous répondrais!

7 décembre 2013

Le travail c'est la santé

Noosa, c'est pas mal. Noosa sans argent ca l'est moins. Alors 3 jours après avoir écrit mon dernier message, j'ai décidé de partir faire du fruit picking, avec la complicité d'un ami que nous nommerons Alex pour préserver son anonymat. Alexis Durand possède un van, ce qui est un plus pour aller chercher du travail directement dans les fermes. Après 2h pour dire au revoir à tout le monde et charger le van de nos nombreuses affaires accumulées sans mettre le bazar dès le départ, nous partons pour l'aventure, en espèrant que nos maigres économies restantes ne se tariront pas trop rapidement.

Nous décidons de prendre la direction du nord, à savoir Bundaberg, ville très réputée pour ses nombreuses fermes et ses nombreux working hostels ( auberges des jeunesses qui font travailler les backpackers, moyennant finance, malgré parfois une attente longue pour être pris). Arrivé sur place, nous nous apercevons que tout est complet jusqu'à Noël, mais qu'il y a de grandes chances de trouver du travail dans les terres, à une centaine de kilomètre de là. Ayant une confiance aveugle en la dame du centre d'information, nous nous y rendons, plein d'espoir, en traversant monts et vallées, forêts et plaines, routes non bitumées et gros camions roulant bien plus vite que nous. Sur place, la désillusion est grande, il n'y a pas de travail. Nous rencontrons des francais qui sont installés là depuis 2 semaines qui ont payé 100 dollars (75 eur) pour avoir du travail, mais en fait non. Ils sont en fait passés par un contracteur (le mot anglais est contractor (comme un dinosaure ou un personnage de manga), je ne sais pas si le nom francais existe), qui les fera travailler. Ou pas. Ne voulant pas perdre notre temps nous repartons illico au nord, direction la mer, à côté de Rockhampton. J'ai oublié de le dire, mais dans les terres, nous étions à Munduberra, capitale des agrumes (les citrus comme ils disent ici). 2 copines nous attendent là bas (coucou les filles) en mode couchsurfing, vue sur la mer à Yeppoon. C'est ici le début de la grande barrière de corail, donc fini le surf pour ma part. Nous passons 2 jours à ne pas faire grand chose et chercher un peu de travail sans trop d'espoir, malgré la complicité de l'australienne hébergeuse des filles qui connaissait beaucoup de monde dans le coin. Elle nous explique que la saison des ananas et des bananes bat son plein au nord, dans la région de Townsville. Ayant une confiance aveugle en elle (décidément!) nous nous y dirigeons.

Au bout de trois jours, après avoir écumé toutes les fermes (la plupart de mangues) des villes se trouvant sur le chemin et après avoir traversé de nombreux champs de canne à sucre et dépensé encore moultes dollars en essence et nourriture, nous trouvons, oh, chance une ferme qui veut bien de nous. Chouette. Une ferme de mangues, où les fruits sont cueillis, triés, et envoyés directement dans les grandes villes. On va pouvoir enfin se renflouer, ou du moins ne pas finir sous les ponts.

Nous passerons 9 jours de suite, à travailler en moyenne 9h par jour, pour gagner un peu moins de 100 dollars par jours (plus 50 par jour à récupérer plus tard (taxes) La paye est fixe et dépend du nombre de casiers que l'on remplit. En gros si l'on travaille 10h par jour sans s'arrêter et à toute vitesse, il est possible d'accumuler un petit pécule. Seulement voilà, il fait assez chaud (dans les 30 degrés), parfois très humide, la tâche est très répétitive, très usante et même mauvaise pour la santé. Il faut couper les mangues situées dans l'arbre (logique) de 1 à 4m de hauteur, à l'aide d'une grande perche-pince, puis délicatement la déposer dans le casier. Ca fait mal aux bras, au dos, au cou, au doigts (à force de pincer, dépincer,), et le jus acide que libèrent les mangues quand nous les coupons (jus que nous nommerons ici "sap" pour des raisons de non traduction) occasionne de grosses brûlures si il n'est pas rincé à l'eau claire immédiatement. En outre, ce "sap" permet au cueilleur qui en est allergique de devenir une véritable calculatrice, et ce, de la tête au pied, et pour plusieurs semaines. Alex et moi ne ferons pas partis de ces mathématiciens, et seul moi repartirai avec quelques petites brûlures superficielles (pris par la frénésie de la cueillette, j'en ai oublié de regarder si j'en recevais ou pas). Bref, le champ de mangue étant totalement cueilli (nous avons ramassé un peu plus de 40 000 mangues à 2!), nous partons vers de nouveaux horizons. Au nord, pour changer.

Le climat ne change pas, humide un jour sur 2, chaud tous les jours, de temps en temps des grosses pluies (appellées showers, ici!) qui ne durent guère longtemps, et des paysages toujours aussi sublimes, qui commencent à ressembler à la jungle que l'on peut voir dans les documentaires. Une seule journée de repos au bord de la mer, avec nos amis les moustiques, et les méduses potentiellement mortelles (heureusement des filets de protections sont présent, car il serait fort dommage de ne pas profiter de la mer et de ses 29 degrés).

3 jours de recherches de travail directement dans les fermes, de Townsville à Cairns (en passant par Ingham, Innisfail et Tully, connus pour leurs bananes et leur canne à sucre), et toujours la même chose: complets jusqu'à Noël. Donc nous posons nos valises (enfin notre van) à Cairns, capitale du Nord Queensland et du tourisme sub aquatique, bien décidés à trouver quelque chose à faire ici. Et encore bien appeurés quand à la perspective de devoir passer encore des jours et des jours à répeter inlassablement "we're looking for a job".

Mais l'Australie, c'est aussi des opportunités, des rencontres et des coups de chances. Premier matin, au petit déjeuner, nous rencontrons un asiatique que nous nommerons Doum parceque c'est son prénom, en train de ramasser des déchets par terre de facon bénévole et qui veut nous aider en nous donnant un numéro de téléphone d'une personne qui recrute des cueilleurs de fruits à une heure de route d'ici, dans les terres, à Mareeba. N'ayant cette fois ci plus de confiance aveugle en les gens, j'appelle, et tombe sur un autre asiatique qui nous dit de venir pour que l'on se rencontre, et le lendemain nous travaillerons, pour 15 dollars de l'heure, ce qui n'est pas énorme, mais toujours bon à prendre. Etant des personnes curieuses et n'ayant rien à perdre, nous nous y rendons, sachant que si c'est un mauvais plan, nous serons là bas dans un secteur très riche en mangues, café et autres fruits à cueillir, et avec les fermes qui vont avec. Nous rencontrons le chef en question, qui nous dit de prendre une place dans un camping et le rappeler. Une fois chose faite, il nous promet du travail pour le lendemain, et que quelqu'un passera nous prendre à 6h du matin au camping. Effectivement, à 6h du matin, on vient nous prendre. Un mini bus, rempli d'asiatiques (que je croyais être des chinois, mais qui s'averèrent être des taïwanais et malaisiens) qui nous amène au fin fond de la campagne. Nous avons tous simplement (comme nous le suspections), été embauché dans un petit réseau asiatique. Rien n'est déclaré, mais le fermier donne notre paye au chef, qui se prend une marge, et qui nous redonne en cash, soit 15 dollars de l'heure. Une expèrience assez originale, et intéressante à la fois.

Je travaille donc depuis trois jours de facon très intensive (9h par jours environ)  dans la cueillette des citrons, moins fatiguant que les mangues, très odorant donc plaisant mais très piquant (les citronniers sont pleins d'épines ayeayeaye). Les 8 asiatiques avec nous sont vraiment sympas même si seulement un seul d'entre eux sait parler anglais, et le fermier également (il nous héberge avec Alex gratuitement dans les logements réservés aux travailleurs de la ferme). Nous changerons de ferme dans 2 jours, donc je ne sais pas où je serais, ni quel sera le fruit que je cueillerais, mais ce que je sais, c'est que l'aventure, c'est aussi ca.

La suite dans un prochain épisode, un coucou à tous le monde, et particulièrement à ceux qui auront tout lu. Promis, pour le prochain je n'attendrais pas aussi longtemps. Vous pouvez avoir une confiance aveugle...

 

8 novembre 2013

pictures

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Byron Bay

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Brisbane

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Brisbane

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Brisbane

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Brisbane sunset

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Brisbane

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Pareil

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Dragon d'eau à Brisbane

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Plage artificielle

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Bush turkey

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Le fameux sunset de Noosa. J'aime y aller.

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Brisbane by night

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Camillla et Martine, 2 potes de voyage

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Brisbane, encore et toujours.

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Arbre bizarre. Qui connnait son nom? (latin accepté)

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Little cove, petite plage de Noosa

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Riviere de Noosa, l'entrée de ce qui est ici surnommé les "everglades" de l'est Australien

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Sunshine beach, plage où je surf quasiment tous les jours. 40 min à pied, 20 en skate.

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8 novembre 2013

Ici c'est Noosa

Voilà maintenant bientôt un mois que j'ai posé mes valises à Noosa; les 3 semaines sont passées aussi vite qu'un cheval au galop, je viens de payer une connection internet afin de poursuivre mon blog et mettre 2 ou 3 photos ( pour lesquelles la sélection fut rude).

Mon petit boulot de kitchen hand s'est transformé en nettoyeur de vitres, laveur de bar et de toilettes, porteur de packs de bières et accessoirement metteur de couverts. Boulot fatiguant mais au bord de la plage et à 10 min a pied de l'auberge. Au bout d'un semaine, le patron me fait comprendre que je dois récupérer mon argent et ne pas revenir. Sans explications.

Changement de plan, j'obtiens avec brio, tout seul, la free accomodation à l'auberge. Je passe donc bus driver, à savoir conducteur de mini bus (13 personnes max) pour amener et chercher les nouveaux venus à la gare routière, aux activités proposées par l'auberge (coucher de soleil, rope swing (à vous de trouver ce que c'est), plages, marchés...). 2 jours complets de travail, puis 2 jours de repos. Très fatiguant car des journées longues. Au bout d'une semaine, la patronne me fait comprendre que je suis viré de ma free accomodation. Tout ca parceque j'ai profité d'avoir une heure de pause pour aller surfer avec le mni bus de l'auberge. C'est malin. Mais ca tombe bien, je voulais faire autre chose.

Une journée d'housekeeping dans les chambres (changer les draps et nettoyer, 2 heures par jour), puis re changement, me voilà dorénavant affecté au service maintenance. Depuis une semaine je m'occupe donc d'entretenir le backpack avec quelques collègues. 2 ou 3 h par jours de jardinage, peinture, bricolage, tronçonnage...Usant mais pas déplaisant, car les collègues sont cools, on est dehors et il fait beau. Les journées passent à une vitesse folle car surf le matin (levé 6h30), maintenance jusqu'à 14h, piscine, plage, ou recherche peu intensive de travail dans l'après midi (ou ce qu'il en reste puisque ici aussi le soleil se couche à 18h).

Pour le surf, les vagues sont présentes quasiment tout les jours, et il est possible de choisir sa plage selon les conditions, mais le vent arrivant souvent vers 9 ou 10h du matin et cassant les vagues, il faut obligatoirement se lever à l'aube ou presque (puisque le soleil se lève à 4h30). Beaucoup d'australiens à l'eau qui se mettent dans le bain avant d'aller travailler. Sympa.

Pour l'instant toujours pas de travail mais je vais me fixer 2 semaines pour en trouver, car dans un premier temps, je n'ai presque plus d'argent, et dans un second temps j'aurai besoin d'argent. Donc recherche dans le batiment, le jardinage, femme de ménage ou n'importe quoi d'autre.

Bref la vie suit son cours ici, avec une équipe de choc composée de quelques francais, allemands, danois, suédois, canadiens, anglais, australiens, italiens et quelques autres nationalités qui restent à moyen terme et qui, telle une grande famille fait fonctionner l'auberge, et voit passer tout les 2 jours des touristes de retour ou en partance pour Fraser island, ile touristique, mais magifique et sauvage, paraît-il. J'irai si j'ai les sous.

En attendant je profite avec ma petite colonie de vacances où la diversité des personnalités qui cohabitent rend la chose assez enrichissante.

Il a plu 4 fois 3 minutes, et il fait toujours aussi beau depuis. Dans les 25 degrés la journée et 22 la nuit. Je m'y plait plutot bien. Les dindons se promènent toujours autant partout ( les bush turkey comme on les nomme ici), mais il y a aussi des varans, des opposums et quelques koalas que je ne vois jamais. Encore des tas d'oiseaux bizarres que je ne prend même plus en photos tellement il y en a. L'eau est à 23, bleue et plutôt transparente. La vie est belle et c'est tant mieux.

Un coucou et un bisous à tous de Noosa, petit coin de paradis quelque part à l'est de l'australie...

9 octobre 2013

On the road again?

Lundi matin, jour férié au New South Wales, fête du travail oblige et retours de vacances (2 semaines de vacances scolaire) sur la pacific highway (sorte de voie rapide qui relie Sydney à Brisbane), journée idéale pour faire du stop. Déjà 30 degrés à 10h ( enfin à 11 puisqu'il ya eu changement d'heure la nuit précédente) et un vent à faire envoler ma casquette. Je ressens la différence en étant tout seul, car il me faudra presque une heure pour que quelqu'un s'arrête. Avec ma collègue de voyage laissée à Woogoolga, il ne fallait pas plus de 15 minutes pour se faire prendre, mais bon that's life. Coup de chance, je tombe sur un jeune super sympa qui allait directement à la ville indiquée sur le carton, à savoir Byron bay.

3h de route, kangourous et opposums morts sur le bord la route (pauvres bêtes), des tas de rivières aussi belles les unes que les autres, et des plantations de canne à sucre à perte de vue. Discussion très interressante autour de la musique (monsieur était fan de jazz old school et de musique électronique) et des filles de notre pays. Comme beaucoup d'australiens (et de francais aussi, d'ailleurs), il n'est jamais sorti du pays et n'en éprouvait pas le besoin, ayant une foultitude de paysages, de climats et de mentalités.

Arrivé à Byron bay je découvre une ville cool dans le sens propre du terme. Une personne sur 3 se balade pieds nus, une sur 5 a une planche de surf sous le bras, des drapeaux partout aux couleurs de l'arc en ciel et des vans (pas les chaussures, les petits camions) avec peace and love écrit dessus. Chouette ville. 4500 habitants,  et pleins de hippies partout. Beaucoup de backpacks et toujours autant d'allemands venus ici pour faire la fête. Grosse différence avec Sydney: l'auberge est propre, spacieuse, loue des planches pour presque rien et presque silencieuse. Ca fait plaisir. Je rencontre un irlandais venu faire du parachute, et un Hongrois venu se "hippiser". Très sympas. Le premier voulait boire plein de bière, le deuxième fumer des pétards et jouer de la guitare (apparemment chacun trouve son compte dans le coin!). Après midi plage, petit festival de country où les resquilleurs comme moi peuvent regarder à travers les bâches transparentes, footing sur la plage et autour du fameux phare. Plages magnifiques et premières gouttes de pluies (trois au total)! 3kg d'eau de perdus dans les nombreux escaliers qui mènent au phare. Vue magnifique, mais trop d'asiatiques qui se prennent en photo. Soirée calme et cinéphile pour ma part.

Lendemain matin, départ à pied pour rejoindre la voie rapide, et au bout d'une demie heure de marche et 3 autres kg d'eau perdus, je me rend compte que je suis parti dans la mauvaise direction. Je reviens au centre ville et je prend un des 2 bus de la journée pour aller à Brisbane (en 2h, et plutôt cher). Tant pis pour Goald Coast et Surfer's Paradise, j'y reviendrais sûrement plus tard.
Je change d'état, je perds une heure (i don't know why) et arrive à Brisbane, capitale du Queensland sous un beau soleil et 32 degrés. Grosse ville, 2 millions d'habitants, mais je m'y plaît bien. Je retrouve mes compagnons de Sydney. Balade dans la ville, ampoules à cause des tongs et les 2h de marche. Un peu comme à Sydney, on retrouve de très jolis bâtiments de l'époque victorienne, situés au pied d'énormes buldings de banques ou d'hotels de luxe. Toujours autant de gens qui courent, qui font du vélo ou de la musculation dans la rue. Et toujours autant d'asiatiques. Soirée karaoké avec des australiens bourrés à 21h et beaucoup de francais à l'auberge de jeunesse. Un peu trop à mon goût, même. 

Le jour qui suit servira pour la matinée de chercher du travail sur internet et pour l'après midi de ne plus en chercher et d'aller se balader seul car les compagnons sont partis au nord, et d'ailleurs je les rejoindrais après car je veux quand même rester 3 jours ici. Je me plait bien comme je vous l'ai dit si vous avez suivi, mais je préfère travailler dans la campagne et il y a décidément trop de Francais dans le coin. Bigre. 

Les trois jours qui ont suivis durent fort sympathiques, à base de grand tournoi de foot avec d'autres auberges (que nous remportâmes, avec 100 dollars de prix, que le gardien et d'autres dépensèrent en alcool juste après le tournoi), de baignades aux plages artificielles (tellement bien faites qu'on n'aurait pas dit qu'elles l'étaient), de balades et de rencontres internationales. Mon anglais commence à ressembler à de l'anglais. Attendons 6 mois et je n'écrirais plus en francais.

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, et comme je voulais monter au nord chercher des fruits à cueillir, je pars, laissant derrière moi encore pleins de gens sympas (que je reverrais peut être, ne sait on jamais) pour Noosa, à 2h au nord.

Super backpack, comme un hotel de vacances, planches de surf allouées gratuitement, piscine, bar restau boite de nuit, terrain de volley, palmiers, et gros dindons à cou rouge et jaune qui de dandinent partout (à vous de trouver le nom, car à part Australian Turckey, personne n'a trouvé encore autour de moi). 10 min a pied de la plage, commerces à proximité. Je m'y plait excessivement.

Du coup j'y reste.

Les vacances se prolongent, mais avec un travail qui débute demain, à savoir, kitchen hand dans un restaurant près de la plage (pour les non anglophones, il s'agira de faire le ménage, la plonge, le débarassage et plein de petits truc comme ca, Un diplome d'enseignant francais ne me servira pas à faire grand chose ici, sauf des tâches telles que celles-ci. Mais point de sots metiers et besoin d'argent pour m'acheter un skate et une planche de surf (et accessoirement manger et dormir).

En fait, et comme je l'ai vite compris en arrivant dans ce pays, tout est question d'opportunités, de se sentir bien quelque part, et du coup j'y suis depuis une semaine et risque d'y rester minimum 2 mois. Peut-etre y prendrais-je une collocation (moins cher), peut être travaillerais-je 2h par jours en plus à l'auberge pour ne pas payer les nuits (free accomodation comme ils disent). Donc je continuerais mon blog, mais à une fréquence moindre.

Bien le bonjour amis, collègues et famille de France, il fait encore 28 degrès tous les jours, l'hiver arrive à grand pas, et j'ai encore surfé, vu des koalas et des baleines. La suite dans un prochain épisode, et les photos demain ou après demain si je peux trouver une connexion acceptable.

biz!

traduction australienne: see ya mates

 

6 octobre 2013

On the road to the north

Ca y'est je pars de sydney après avoir eu ma carte de crédit et dit au revoir au connaissances du backpack. Direction Newcastle, comme en Angleterre, à 3h de train. Train de banlieue, donc pas cher (8 dollars australiens, soit dans les 6 euros), mais qui va bien au delà de la banlieue puisqu'il traversera moultes lac et rivières, forêts et villages. Ca change de Sydney et je commence à avoir un avant goût de l'australie sauvage, où l'on passe de la montagne aux plaines, de la forêt aux grands lacs côtiers en quelques minutes. En regardant sur la carte je me rend surtout compte que trois 3h de train équivalent à un centimêtre sur une carte d'australie. Le pays s'annonce bien plus grand que je ne l'imaginais. Je commence à réaliser qu'il va falloir prendre une voiture ou faire du stop en attendant d'en avoir une.

Arrivé à Newcastle (500 00 âmes environs, pour cette ancienne ville minière), je dépose mes affaires dans un backpack un peu excentré et dans une zone résidentielle fort sympathique avec piscine, billard, ping pong, planches de bodyboards gratos, grandes chambres, et peu de personnes. Et toujours une poignée d'allemands venus ici pour faire la fête, et restant pour un bout de temps dans le coin. Je retrouve une amie rencontrée à Sydney (coucou Elisa), balade sur la plage, la jetée et misère de misère mon appareil photo ne marche déja plus (du sable s'est immiscé dans les interstices du zoom). De toute facon je commencais à avoir l'habitude, j'en suis au moins à mon 6ième appareil photo. Bref Newcastle c'est pas mal mais il n'ya pas grand chose à faire si ce n'est le surf et les promenades. Du coup je ne reste qu'une nuit et repars le lendemain matin à l'aube, heure ou blanchit la campagne (enfin ici le soleil se lève à 5h30 du mat' en ce moment, donc un peu après le blanchiment de la campagne) avec Elisa, qui était logée chez l'habitant (du couchsurfing comme on appelle ca ici). On prend le bus direction Forster à 150 km (soit 4h de bus).
 Arrivé à Forster, après s'être fait refilé une vingtaine de gros morceaux de pains à l'office du tourisme alors qu'on n'avait rien demandé mais ca tombait bien car on n'avait pas mangé,  la dame du couchsurfing vient nous chercher. Une hyperactive qui nous amène à son club de dragon boat (genre d'aviron où l'on pagaye à 20 dessus et où une coach crie pour nous motiver). Plage (magnifique), superbe maison avec piscine et vue sur la mer. Le lendemain visite d'une petite ville dans les terres (Gloucester, encore une ville anglaise) pour un festival d'art. Beaucoup plus sec qu'au bord de la mer, et toujours cette alternance entre forêts, collines, plaines, vaches et chevaux.

Après 2 nuits, départ de Forster pour Port Macquarie en stop car pas de bus pour y aller. Après 3 voitures différentes, et 150 km plus loin nous arrivons dans cette ravissante ville balnéaire, et coup de chance, dans la dernière voiture qui nous prend, la dame nous propose directement et quasiment sans nous avoir parlé de venir passer 2 jours chez elle. Une instit' qui revenait de vacances et qui était fort gentille. Footing, retrouvaille de connaissances du backpack de sydney et film.

2 jours sympa, surtout destinés au repos avec une grande balade où l'on à pu observer des centaines et des centaines de chauves souris en grappes (à vous de trouver le nom avce les photos ci après) , un hopital de Koalas (oui oui ca existe) et la confection d'une tartiflette avec les moyens du bord (à savoir du cheddar au lieu du reblochon, du bacon au lieu des lardons...mais peut importe car ce fût bon!). Elle, nous a cuisiné un plat typique de Hongrie, le poulet-goulasch au curry avce des pâtes maisons. Miam. Aucun rapport avec l'australie.

Retour sur la route, premier stop avec le couple de retraités qui hébergeait nos amis (coincidence), deuxieme stop avec un homme qui faisait 16h de route juste pour aller dire bon anniversaire à sa maman, et troisième et dernier stop jusqu'à destination avce un jeune homme qui allait faire la fête plus au nord mais qui à fait le détour pour nous. Ils sont définitivement sympathiques ces Australiens.

2 nuits et 2 jours chez un couple d'enseignants retraités habitant au bord de la mer à Woolgoolga (vers là où habite Russel Crowe), capital de la banane et des myrtilles. Pas de travail, mais des gens très gentils qui cuisinent à la perfection (cuisine asiatique, pâtes au pesto maison...). Visite de Coffs Harbour, panorama exceptionnel du bord de mer, et petite excapade dans un parc naturel où pululent diverses variétés de faune et de flore. Merci à eux d'ailleurs pour ces visites instructives. Plage avce une eau plus chaude, quelques vagues (1m, ce qui est peu par rapport à d'habitude), et observation des balaeines qui font splatsch au loin mais qui sont trop loin. Visionnage de la finale très populaire de ce qu'on croyait être le même rugby qu'en France mais avec des subtilités (pas de plaquages, ni de môles, pas de gros ours en première ligne, et beaucoup plus de mouvement, mais assez plaisant à regarder de ce fait).

Toujours pas de piste pour le travail, toujours pas de voiture, ni de planche de surf, mais peu de sous dépensés. Une des connaissance du backpack qui est déja dans l'état voisin (le queensland, encore plus au nord) m'informe qu'il y'a du travail là-bas. Je vais donc dès le lendemain m'y diriger, mais pas Elisa qui préfère partir du côté de la campagne (plein ouest). Ce sera donc encore un aller vers l'inconnue car il me faudra passer à Byron Bay, Gold Coast, Brisbane...j'en passe et des pas mals. Donc la suite dans un prochain numéro, car nul ne sait encore où je serais demain, ni après demain. C'est décidément une sacrée aventure, que de partir sur la route comme ça...

 

 

IMG_0940Newcastle beach

 

IMG_0948Newcastle river

 

IMG_0952Je veux le nom de cette chauve souris! (Elles sont 10 fois plus grosses qu'en France)

 

IMG_0955Bat's grape

 

IMG_0969Les koalas blessés sont récupérés par cette ambulance!

 

 

IMG_0968Koala blessé (aucune idée de la blessure par contre)

 

IMG_0970Forster

 

IMG_0982Quel est le nom de cet oiseau?

 

IMG_0998Coffs Harbour, vu de la colline

 

IMG_1006Vincent tree (il s'appelle vraiment comme ca et est célèbre dans le coin)

IMG_1012Parc national (on dirait pas mais la mer est à coté)

IMG_20131001_153517Forster beach

IMG_20131002_121320Gloucester (country side)

IMG_20131002_153537Pélicans (ca se dit aussi comme ça ici)

IMG_20131002_165354Forster beach

IMG_20131002_213645

P101028310 points à celui qui trouve!

P10102895 points à celui qui trouve

P1010338

P1010303Facile. Et en plus y'en à partout ici.

 

 

1 octobre 2013

Balbutiements

Ca y'est le début de l'aventure commence. Je vais essayer de tenir ce blog régulièrement, à savoir au moins une fois par mois, sauf si je n'ai rien d'intéressant à raconter ce qui m'étonnerait vu qu'en une semaine j'ai vu autant de choses qu'en un moins en France.

Bref, bien arrivé à sydney, à 7h du matin ce qui me laissait le temps de trouver un backpack (auberge de jeunesse) et commencer à découvrir la ville. Dès le départ, je me fais avoir, je prend le métro pour la ville, a savoir 10min de trajet pour plus de 10 euros (je comprendrais plus tard qu'avec 10 euros on fait beaucoup de choses et que l'argent est important pour le backpacker que je suis) et me retrouve au centre de Sydney. Et là, grosse claque, des grattes-ciel partout, des voitures qui roulent du mauvais côté (enfin pour nous) et des asiatiques aussi nombreux qu'à l'aéroport de Pékin ou qu'à Tolbiac pour les connaisseurs. Au pied de ces immeubles, d'autres immeubles, beaucoup plus petits et plus vieux. Surement ceux qui étaient là à la base. Donc un peu déstabilisé je déambule dans les rues, et là, oh surprise, en sortant ma carte un homme vient me voir pour m'aider. Je ne me doutais pas encore que l'hospitalité Australienne ne faisait que commencer. Trouvage d'auberge, déposage de valise et visitage d'un bout de la ville. Les trucs touristiques d'abord: l'opéra, le jardin botanique, le quartier "the rock" et le pont. Une bonne chose de faite. L'orientation dans cette ville est aisée car comme au états-unis, les grandes rues sont parallèles ou perpendiculaires, c'est selon. Après beaucoup de marche et de sueur (il faisait 30 degrés et l'air est tres sec) , je retourne au backpack, je découvre une ribambelle d'allemands, d'anglais et autres nationalités qui sont ici princpalement pour faire la fête et/ou travailler. Certains sont dans l'auberge depuis 6 mois! Ils travaillent la semaine, et dépensent tous leurs sous le weekend. Dortoir de 32, impossible de dormir car l'alcool leur fait visiblement oublier qu'ils ne sont pas seuls. Moi par contre je me sens très seul dans cette grande ville si loin de la france et des repères qui m'étaient si chers. Mais bon tout ne peut pas être parfait dès le début, et surtout mon anglais, seul moyen de communication avec la civilisation.

Les 2 jours qui ont suivis ont été perdus en recherche de travail par internet, et ca m'a fait assez peur car pas une seule de mes demandes (sur 40 demandes) ne me sont revenues. Je me suis donc senti encore plus seul, et j'ai commencé à comprendre que rien n'allait se passer comme je l'avait prévu ou imaginé. Ca tombait bien puisque je n'avais pas vraiment préparé le voyage. 

Ceci dit le deuxième jour j'ai rencontré des francais, qui m'ont rassurés, m'ont fait part de leur expèrience, et rapidement je me suis dit que j'allais partir de cette ville, aussi belle soit-elle, pour aller à l'aventure, et trouver du travail ailleurs. En attendant; car je ne pouvait pas partir direct, il me fallait prendre une carte de telephone et un numero australien, et ouvrir un compte en banque en attendant une semaine que ma carte de retrait arrive.

Ma semaine d'attente s'est donc particulièrement bien déroulée, balades et plages tout les jours. Une fois mainly beach (aller en ferry retour en bus, avec une baleine et 6 dauphins qui sont passés à 50m de la plage), 2 fois bondi beach (ou j'ai pu surfer) et une fois maroubra beach (ou j'ai pu surfer)

IMG_0807Sydney centre

IMG_0808Hyde park, sydney

IMG_0858Celui qui me donne le nom de cet oiseau gagne toute mon estime

IMG_0865Une des nombreuses piscines de la côte (ici Bondi beach)

IMG_0853Mainly beach (réserve de plongée)

En fait, plus la semaine à avancé, plus j'ai rencontré du monde (le dernier jour, on a même fait un gros BBQ comme il en est souvent coutume le weekend, à une quinzaine de personnes, à savoir des italiens, anglais, suisses, francais et thailandais. C'est justement au moment ou on commence à être bien et prendre ses repères qu'il faut partir, mais c'est comme ca, et je voulais voir du pays, et l'argent ne tombant pas du ciel, rester à Sydney restait couteux. Une semaine après être arrivé à Sydney, me voilà parti vers l'inconnu direction Newcastle à 3 h de train au nord...

IMG_0769Mouette australienne: équivalent des pigeons parisiens

IMG_0784Celui qui me donne le nom de cet animal bizarre qui se balade dans les rues de Sydney gagne toute mon estime

IMG_0790Promeneurs sur le Sydney bridge

IMG_0794Touristes VS autochtone

IMG_0795Centre

IMG_0804The rocks

IMG_0816Sydney by night

IMG_0817Sydney bridge

IMG_0834Une des petites plages de Mainly

IMG_0839Pointe nord de Mainly

 

IMG_0870Bondi beach

IMG_0875Dragon des mers

IMG_0920Big bowl

IMG_0924Bondi bondé

IMG_0928Piscine

IMG_0933Entre bondi et cogee beach

IMG_0934Pareil

IMG_0880Bondi beach

IMG_0894Encore Bondi beach

IMG_0897Pareil mais le soir

 

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